Une consommation et une disponibilité des stupéfiants en hausse
- Anthony Bourdillat
- 29 juil. 2024
- 2 min de lecture
L'addiction est une maladie du désir et de la décision impactant le système neuronal de la "récompense".
Les conduites addictives sont un problème de santé publique clairement étouffées !
En 2023, la moitié des adultes français ont déjà expérimenté le cannabis, qui demeure la drogue illicite la plus consommée et dont l’usage reste stable depuis dix ans.
En revanche, l’expérimentation et l’utilisation de stimulants, notamment de cocaïne, sont en forte hausse. Près d’un adulte sur dix a déjà consommé de la cocaïne en poudre au moins une fois, et un sur douze de la MDMA. Ces augmentations se produisent dans un contexte d’expansion de l’offre, tant en France qu’en Europe .
Si le sondage, porte sur la population adulte, on constate que cette tendance n'est pas à être sous-estimé.
Dans les milieu festif des jeunes adolescents, les produits chimiques sont de plus en plus présent au même titre que l'alcool avec l'arrivée de drogues de synthèse contournant les textes des lois (par un changement de la recette des molécules régulier) fortement addictives (on évoquera notamment la 3MMC et les dérivés, le GBL un dérivé du GHB,...).
On vous propose une ligne de cocaïne ou de 3MMC comme un verre de vin, avec cette même énergie "C'EST COOL !", pour etre "IN", tendance et raccord avec les autres il faut tester, consommer.
Celles-ci peuvent être achetées directement sur internet et livrées à domicile.
La peur, la honte et ou la difficulté à se rapprocher d'un "dealer" n'existe plus, mais en plus, les prix sont dérisoires, invitant à acheter en gros pour obtenir des prix cassés !
On achète plus un pochon d'un gramme pour une consommation exceptionnelle, mais des colis de 5/10/15/20 grammes voir plus... Le consommateur stock et se rapproche du dealer avec une peine judiciaire encourue qui n'est plus la même.
En sachant que la période de 15 à 25 ans est la plus propice à l'émergence des conduites addictives, le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilitant les premières expériences.
Si pour le plus grand nombre, pour les consommateurs récréatifs qui ont les capacités ou les génes qui permettent de se limiter, le plaisir que procurent les stupéfiants ne pose pas véritablement problème. Pour les autres, ces débuts festifs si plaisants font place à des lendemains plus compliqués et à des expériences de débordement qui interrogent. Où, progressivement, les envies sont suivies de regrets, envies toujours du manque à venir, du trop, du regard de l'autre, de la culpabilité lié à la promesse de modération trahie, s'abandonnant petit à petit à la passivité, laissant se répéter inlassablement le cycle de la consommation.
source : https://www.ofdt.fr/
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